Comment bien aborder un projet d’acquisition viticole
Le projet d’acquisition d’une propriété viticole relève de plusieurs intérêts souvent combinés. Tout d’abord évidement l’intérêt pour la chose viti-vinicole, puis viennent l’intérêt financier, l’intérêt fiscal, l’intérêt économique, et pourquoi pas en même temps le désir d’une propriété de caractère.
BLUE SIDE est spécialiste des transactions, achat, vente, de propriétés et domaines viticoles en Provence. Nous proposons des propriétés de quelques hectares à vocation d’agrément jusqu’aux grandes exploitations viticoles d’envergure industrielle.
De l’une à l’autre, la démarche est radicalement différente mais en tant que biens professionnels, l’approche économique reste une constante. Il n’en demeure pas moins que l’entreprise agricole a ceci de particulier qu’elle est sujette notamment à des retours sur investissements à moyen terme et à d’éventuels aléas climatiques.
Rappelons aussi que l’analyse des données financières d’une exploitation viticole n’offre qu’une vision comptable des investissements, dépenses et recettes passées. Elle ne préjuge en rien de son état structurel ni de son potentiel exploitable.
C’est pourquoi nous préconisons pour le bon déroulement du projet, un abord méthodique.
Première phase : l’état des lieux
Après la présentation papier, une présentation in situ du domaine permet d’en apprécier objectivement la réalité tant en termes d’emplacement, de terroir, d’état du vignoble et des installations, et enfin de la gestion mise en œuvre.
Cette première approche est indispensable afin d’éviter l’écueil de conclusions hâtives sur les seules bases administratives et comptables.
Deuxième phase : l’analyse technique et financière
Au terme de la présentation in situ, nous communiquons les documents techniques fondamentaux pour une étude approfondie de l’exploitation viticole :
Le CVI (casier viticole informatisé). Document clé de l’exploitation, réédité par nos soins afin d’être exploitable sur ses données multiples.
Les déclarations de récoltes. A mettre en corrélation avec :
• le CVI (surfaces AOP, IGP, SIG, encépagement et maturité du vignoble)
• le mode de culture (intensif, raisonné, biologique, récolte manuelle ou mécanisée, …)
• l’amendement du vignoble
• les événements climatiques
Les bilans et comptes de résultats. A mettre en corrélation avec :
• les déclarations de récoltes qui donnent des informations primordiales sur la qualité et la quantité du produit d’exploitation
• le marché ciblé (particuliers, professionnels, CHR, …)
• le conditionnement (vrac, BIB, bouteilles)
• les canaux de distribution (ventes au caveau, cavistes, distributeurs, GMS, export, …)
• le stock
• les prix de vente et les coûts de production
• la masse salariale
• …
Enfin on peut en tirer les premières conclusions
A l’appui de cette présentation in situ et de l’analyse technique approfondie, on est à même de juger :
• de la conformité de l’offre par rapport au marché
• des qualités et défauts de l’exploitation
• du potentiel de croissance exploitable
Il va de soi qu’en parallèle de cette deuxième phase, devront être étudiées les modalités administratives de la cession : structuration de la détention foncière et de l’exploitation, fiscalité inhérente, autorisations d’exploitation, etc.
Tout au long de ce processus, nous assistons nos clients et mettons à disposition notre expertise afin de parvenir aux conclusions les plus justes, en adéquation avec chaque projet.
C’est sur la base de cette démarche tangible que nous sommes en mesure de proposer par la suite une assistance à la transmission et la reprise de l’exploitation.