BLUE SIDE à l’honneur dans le magazine Rouges et Blancs en Provence du 3 déc. 2019
BLUE SIDE, acteur de l’excellence du rosé en Provence
Partenaire de référence en Provence pour tous les types de transactions viticoles, BLUE SIDE a été créée en 2011 par deux associés, Arnaud COURRET et Tom VERGER, issus du commerce et de l’industrie et originellement attachés à la filière viti-vinicole.
Avec un panel d’interventions variées orientées autour des cessions acquisitions viticoles et du conseil, l’entreprise, basée à Gassin, enregistre entre 3 et 4 transactions par an sur un portefeuille de 35 domaines en rotation. Explications avec Arnaud COURRET et Tom VERGER.
Blue Side possède un champ d’intervention large ?
Nous intervenons auprès de diverses structures, du petit vignoble à dimension familiale vinifié en cave coopérative, au domaine intermédiaire avec cave particulière, jusqu’aux exploitations étendues à vocation de production et aux grands domaines de renom.
Notre valeur ajoutée repose sur la capacité à réaliser une transmission d’entreprise tout en la soutenant avec une expertise technique viti-vinicole et un accompagnement dans des secteurs comme le marketing, le commercial etc…
Ce champ d’intervention s’illustre bien dans deux cessions récentes, celle du Domaine de Roucas à Entrecasteaux, une propriété aux charmes bucoliques d’une douzaine d’hectares dont environ 5 hectares de vignes Bio en AOP Côtes de Provence, exploités en cave particulière. Egalement remarquable, celle du Château du Galoupet à Hyères, Cru Classé 1955, fleuron des Côtes de Provence avec 70 hectares de vigne sur une propriété de 160 hectares. Blue Side a intermédié la cession entre la famille Shivdasani et le groupe LVMH lors d’une opération qui s’est échelonnée sur plus d’un an et marque l’entrée remarquée d’un géant du luxe dans les vins de Provence.
Cette dernière vente illustre la notoriété croissante de la Provence ?
Région viticole ancestrale, la Provence a vu la notoriété internationale de ses vins grandir récemment et susciter d’autant l’intérêt des investisseurs. Aujourd’hui, sur le segment haut de gamme des Vins de Provence dont la typicité est intrinsèquement liée à l’identité de son terroir, le rosé tient le haut du pavé.
Cependant, les rouges et notamment les blancs de Provence enregistrent une forte ascension ces dernières années. Cette nouvelle donne est liée à une production d’excellence et à une demande croissante.
L’arrivée en Provence de grands noms du luxe du secteur des vins et spiritueux tel que Moët Hennessy, contribue également au développement de ce marché à l’international. Toute la filière viti-vinicole de Provence, bénéficie naturellement de cette ascension. La clientèle a évolué dans ses objectifs. Avant portée sur l’acquisition foncière, elle s’attache aujourd’hui à investir aussi dans un produit de qualité mondialement reconnu. A noter que nos acquéreurs sont dans leur majorité d’origine française. Mais la présence d’une clientèle européenne, américaine ou russe est sensible. En revanche, les asiatiques qui ont peu d’appétence pour les vins rosés, n’ont pas encore fait leur entrée sur le marché mais le CIVP (Conseil Interprofessionnel des Vins de Provence) prévoit une communication accrue en Asie et Pacifique d’ici l’année prochaine pour conquérir ces marchés.
Vous militez pour une dynamique collective ?
Par l’action de tous, chacun suivant ses possibilités, les vins de Provence et ses rosés notamment, doivent conserver une place privilégiée. Dans le cadre de notre activité, nous constatons que beaucoup de producteurs, qu’ils soient néo-vignerons ou installés depuis longtemps, ont des difficultés à trouver des soutiens ou des partenaires en dehors des instances propres à la filière. Or, pour faire face à une évolution d’une telle ampleur, rester isolé, est illusoire. C’est dans ce but que nous encourageons la propagation d’une dynamique collaborative entre tous.